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Zvi Mazel/Michelle Mazel
Diplomazia/Europa e medioriente
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Gendarmes et voleurs à l'israélienne 23/12/2015
Oranges amères
Liad Shoham
Editions Les Escales

Gendarmes et voleurs à l’israélienne

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Un maire corrompu réélu sans problème depuis vingt-cinq ans. Une liaison extra-conjugale. Des marchés lucratifs attribués à des complices. Une nouvelle consultation électorale qui s’annonce difficile. Le journaliste qui tient une piste disparait soudain. C’est une femme, récemment « parachutée » dans le commissariat de la ville qui est chargée d’une enquête qui dérange. Le décor est planté. Jusqu’ici, une histoire comme on en a lues bien d’autres. Seulement ici nous sommes en Israël, dans la ville de Petah Tikvah, « La porte de l’espérance » surnommée en hébreu « Em hamoshavot,» la mère des cités, car ce fut la première ville fondée par les pionniers à la fin du XIXème siècle. « Em Hamoshavot » est d’ailleurs le titre original de l’ouvrage en hébreu. Curieusement, la version française s’intitule « Oranges amères » tandis qu’en anglais le traducteur a choisi « Blood Oranges » soit oranges sanguines, ce qui colle mieux avec le récit. Liad Shoham signe ici un autre roman à succès après « Tel Aviv suspects » et « Terminus Tel Aviv. »

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Cet avocat, lui-même né à Petah Tikvah dont il connait bien les détours, prend un plaisir jubilatoire à en décrire les bas-fonds imaginaires – tout au moins il faut l’espérer – de la ville où il a grandi. Son héroïne, Anat Nahmias, « petite, mince ; ses cheveux étaient fins et ondulés ; elle avait de beaux yeux verts » est attachante. Ses démêlés sentimentaux prêtent parfois à sourire. En effet elle s’apprête justement à épouser le fils du maire, et doit affronter une future belle-mère agaçante à souhait; en même temps elle n’est pas insensible au charme de l’agent publicitaire du rival du maire. Elle poursuit courageusement son enquête malgré les menaces plus ou moins voilées qu’elle reçoit et le manque de soutien de la part de ses collègues du commissariat, peu désireux de faire des vagues.

L’auteur connaît bien son sujet et ses descriptions, empreintes d’un humour narquois, font souvent mouche. Ainsi, parlant d’un des complices du maire il écrit : « Il était peut-être corrompu mais il n’avait rien d’un abruti… » La galerie des personnages qui évoluent au fil des pages manque parfois d’originalité et le lecteur comprend assez vite comment va se terminer l’histoire. Reste à souligner une digression remarquable sur la composition de l’électorat de Petah Tikva et de sa façon de voter. Rien à voir avec l’intrigue mais criant de vérité. En somme une initiation à l’univers glauque des municipalités corrompues. On se rappelle sans doute qu’au cours des dernières années on a vu une succession de maires, certains fort connus, contraints d’abandonner leur superbe bureau et leur fauteuil de cuir ; les uns se voyant offrir l’hospitalité de l’une des prisons du pays, les autres plus chanceux s’en tirant avec des travaux dans l’intérêt du public. En conclusion, un récit rondement mené qui se lit avec le sourire.

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Michelle Mazel è una scrittrice israeliana nata in Francia. Ha vissuto otto anni al Cairo quando il marito era Ambasciatore d’Israele in Egitto. Profonda conoscitrice del Medio Oriente, ha scritto “La Prostituée de Jericho”, “Le Kabyle de Jérusalem” non ancora tradotti in italiano. E' in uscita il nuovo volume della trilogia/spionaggio: “Le Cheikh de Hébron”. Le sue recensioni sono pubblicate sull’edizione settimanale in lingua francese del Jerusalem Post.


http://www.informazionecorretta.it/main.php?sez=90

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